VAN DE WIELE Michel
La Nouvelle République Edition Les Deux-Sèvres
Les aventures de Michel Van de Wiele à l'âge de pierre
Cet ancien employé de banque signe son premier roman qu’il présentera en mars au Salon du livre à Paris. Récit d’aventure et d’amour à la préhistoire.
Le 1er janvier 2010, il était à la retraite. Le 4 janvier, il se mettait à écrire. Fini la vie d'employé de banque. Le début d'une vie d'écrivain ? Le Niortais Michel Van de Wiele sort ces jours-ci « Celui qui chasse avec les tigres », roman d'aventure et d'amour à l'âge préhistorique, qu'il dédicace ce samedi à la Maison de la Presse.
« Tapez préhistoire sur Google, vous trouverez soit des choses destinées aux enfants, soit des sites scientifiques. La grande masse de la population ignore cette période qui constitue le socle de notre monde », souligne Michel Van de Wiele.
" Ça a été un déclic "
Un jour, il visite un site préhistorique dans les Pyrénées. La guide, pour les besoins d'une démonstration, met quelques secondes à allumer un feu sans allumette ni briquet. Juste en frottant deux morceaux de bois. L'étincelle, c'est le cas de dire : « Ça a été un déclic. Je me suis dit : qui a eu l'idée un jour de cette découverte extraordinaire qui constitue le fondement de notre civilisation ? ». « Celui qui chasse avec les tigres » met en scène un personnage central, un tout jeune homme qui raconte sa vie, ce qu'il voit, les peines et les joies, les pleurs et les rires. Il appartient à un clan banni qui franchit les Alpes pour arriver du côté « français ». Pendant des années, Michel Van de Wiele a accumulé les lectures, les visites de sites, les réflexions, sur cet âge à demi effacé. Comment retrouver les mentalités d'un temps dont il ne reste bien sûr aucun écrit ? Peut-on parler d'âge d'or quand l'Europe n'était qu'un vaste espace traversé de grands troupeaux ? « Je n'idéalise pas, je n'oublie pas les famines, les maladies, le danger. Mais on pouvait aussi traverser nos départements, nos régions et nos frontières d'aujourd'hui sans autorisation, rêve Michel Van de Wiele. Je mets la liberté au-dessus de tout et cette liberté totale ne reviendra plus dans l'histoire humaine. Peut-être dans dix ans nous obligera-t-on à porter un casque pour circuler en voiture… »