LACKEY-GUESNIER Gérald
Gérald LACKEY-GUESNIER est né à AUXERRE, le 13 juillet 1946. Il a fait sa carrière dans l'Administration, au contact de la population. Après avoir vécu enfance et adolescence à Issoudun,
il est passé par Paris et Saint-Amand-Montrond avant de vivre dans les Landes. Parallèlement à sa vie professionnelle,
il a toujours œuvré dans la vie associative en tant que dirigeant. Il écrit depuis 2010, date du périple jacquaire qu'il a effectué depuis Le Puy-en-Velay jusqu'à Santiago.
Il est l'auteur de plusieurs nouvelles primées.
Enfant né de père inconnu, il a découvert en 2015, que ce dernier était l'un des parachutistes américains ayant sauté au-dessus de la Normandie le 6 juin 1944 à 0 H 45.
Le nom de plume de l'auteur redonne vie à une histoire d'amour qui n'a pu exister dans la vraie vie.
Préface
Le manuscrit possède tous les ingrédients pour constituer un recueil intéressant. Une histoire qui nous entraîne dans un ailleurs, un personnage auquel on peut s’identifier, une écriture dense et mature.
L’écriture n’est pas à retoucher. Elle est saine, sensible, équilibrée, agréable et joue correctement la gamme qui va de la joie à la peine, en passant par l’ironie la plus amère. Le style est personnel, intime mais sans rapprochement excessif. Nous sommes dans les yeux du narrateur, qui partage sans tout nous dire, mais nous ne manquons de rien. La syntaxe est sophistiquée et le vocabulaire riche. Les phrases sont très élaborées.
Le personnage est complet, et l’aperçu que l’on a de sa vie et de son état d’esprit est suffisamment honnête et complet, pour nous le rendre attachant. Sincère, indépendant mais fidèle aux gens et aux choses, ambitieux, réaliste mais romantique, volontaire mais sans prétention, il porte le manuscrit sur le dos et nous offre un récit qu’il sait seul, rendre intéressant. Original, anarchiste sur les bords mais sans que cela ait une connotation politique, il est rebelle, mais contre la bêtise, surtout. Et l’ingratitude aussi. On ne donne pas vraiment d’âge à ce héros qui semble toujours en forme, qui marche comme un jeune homme, aime le vin comme un adulte confirmé et pense comme un sage. Le personnage est le meilleur élément du texte. Il est fort et authentique.
Le sujet, la qualité de l’écriture et des personnages sont assurément au rendez-vous de la réussite.
Virginie ARTHUS-BERTRAND